sale boulot
Dans les textes A et D, la présence de la figure du poète en première personne (« je ne saurais regarder d’un bon œil… » texte A / « Moi, je suis… » texte D) explicite la visée critique des poèmes. Dans le texte B, la dénonciation se fait plus implicite (cf. absence de morale dans la fable de La Fontaine), mais demeure tout aussi claire. Chez Verlaine, la première personne s’implique dans l’éloge paradoxal et particulièrement ironique que développe le sonnet.
La critique, dans les quatre poèmes, apparaît véhémente et s’exprime par des traits appuyés et cinglants. Sont tout d’abord données à voir des allures physiques ridicules, voire grotesques (les « singes de cour » s’efforçant d’imiter la démarche des princes, chez
Du Bellay ; Verlaine se moque des croque-morts « tout rondelets sous leur frac écourté »,
« au nez rougi par les pourboires ». Rimbaud manifeste un goût particulier à souligner la bêtise obèse des bourgeois, avec « Les gros bureaux bouffis [qui] traînent leurs grosses dames » ou la « bedaine flamande » d’un bourgeois qui épate sur son banc les « rondeurs de ses reins… » ; dans ce texte, la beauté physique des « alertes fillettes », évoquée par