I. Etudier la structure générale d’une pièce qui ressort d’une dramaturgie symboliste

.Il n’y a pas énormément de mouvement dans cette pièce. En effet, les premiers personnages dialoguent la plupart du temps. Cela dit, à la fin de l’œuvre, la pièce est mouvementée par la mort du jeune Syrien, la danse de Salomé et la mort de Jean le Baptiste. C’est une pièce qui se construit à partir du schéma implicite de la tragédie classique, en 1 seul acte, ses mouvements donnent un rythme lancinant à la pièce, les répétitions et multiples échos au sein des répliques et les régulières évocations de la lune donnent à Salomé une dimension presque incantatoire. L'œuvre se caractérise par un rythme sans cesse répété et reproduit. Il y a du chant et de la poésie dans la façon dont les répliques s'enchaînent et se répondent, dont les mots passent d'une bouche à une autre. Point de naturel ici, mais une atmosphère étrange qui mêle sensualité et exotisme, et où chaque parole a presque valeur d'incantation.
D’où l’importance de l’espace scénique, souvent petit et compressé. A la lecture de la pièce, grâce aux didascalies qui soulignent les mouvements lattant des personnages, on arrive à les imaginer jouer et se déplacer dans un espace réglé.

.L’espace scénique est avant tout un lieu, un cadre, un environnement où l’auteur situe l’action par le texte notamment à travers des didascalies et les descriptions des personnages. L’espace théâtral, comme dans un roman ou dans une poésie, nous montre des descriptions du lieu où se développe l’action, mais aussi, et surtout, toute une symbolique spatiale qui permet à l’auteur de faire partager ses idées au public, c’est cette espace d’interaction, ou les actions sont définit selon une structure linéaire de l’intrigue, contrebalancée par des jeux d’échos thématiques, qui acquièrent une valeur symbolique.

.Le recours constant d’Oscar Wilde à des parallèles entre Salomé et la lune à travers ses innombrables jeux de miroirs. "Comme la