Salut
La commission des finances du Sénat s'est réunie, mercredi 15 janvier, à l'occasion d'une audition dédiée aux enjeux liés aux monnaies virtuelles. Si le Bitcoin a été évoqué avec insistance par la plupart des intervenants, la route semble longue avant que les crypto-monnaies fassent l'objet d'un contrôle législatif.
Le bitcoin Kézako ?
Les membres de la Commission des Finances du Sénat n'ont pas un profil « geek » mais cela ne les a pas empêcher de se prononcer sur le sujet du « bitcoin ». Présidée par le sénateur UMP Philippe Marini, elle a ainsi auditionné, des représentants du ministère de l'Économie et des Finances, de la Banque de France, ainsi que des professionnels et des experts du bitcoin, afin de tenter de mieux cerner les enjeux liés à l'essor fulgurant de cette monnaie digitale. Cette monnaie virtuelle, inventée par le John Doe-expression désignant une personne non-identifiée- japonais de 37 ans sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto ,s’est tout d’abord développée sur le darknet, la face cachée (et sombre) d’internet. Il faut attendre 2010 pour que bitcoin fasse sa première apparition médiatique lorsque WikiLeaks l’utilise pour contourner le blocage de ses dons par des institutions bancaires suite au scandale du “Cablegate” (la publication de messages diplomatiques américains ultra confidentiels par le site de Julian Assange). Le bitcoin est une monnaie totalement virtuelle : il n'y a ni pièces ni billets. Elle ne représente aucun Etat ou groupe d'Etats, le tout sans jamais passer par le moindre intermédiaire financier, d’où des couts de transactions très faibles, qui expliquent l’engouement croissant pour cette monnaie.
Le cours du bitcoin est fortement volatile
Le hic, c'est que le bitcoin, dont le marché mondial n'excède pas 12 millions d'unités aujourd'hui, soit sept milliards d'euros, présente une très forte volatilité, sa valeur fluctue de jour en jour. Comme les