Salut
Les Boliviens en ont assez de la Bolivie telle qu’ils la connaissent, c’est-à-dire autoritaire. Par exemple, lorsque les gouvernements ont déclaré l’état de siège, ils ont toujours obligés la population à obéir aux ordres sans leur demander leurs consentements.
En avril 2000, le vent à changer, l’état à céder à toutes les revendications et Aguas del Tunari a été contraint de quitté. Une nouvelle loi sur l’eau est ensuite née.
Une autre chose a changé, comme le voulait la tradition, les gens de la ville qui font les lois et qui se croient les seuls pouvant dirigé le pays, se font détrôner par les gens de la campagne. C’est dernier ont montré une très grande capacité de proposition et ont réussi à changer la loi.
Aussi, une nouvelle entreprise, vraiment à l’écoute du peuple, gérée par elle-même, avec un grand contrôle social et dont le sort dépend de la participation effective et durable des utilisateurs de l’eau voit le jour sous le nom de Coordinadora.
La population bolivienne voit tranquillement apparaître une Bolivie plus juste. Toutefois, ils devront encore se battre et rester solidaire pour que l’eau ne devienne plus un objet banal destiné à la revente.
Finalement, ce texte nous démontre à quel point un groupe peut être fort et puissant s’il désire réellement changer les choses. La situation en Bolivie demeurera maintenant un modèle pour tous les populations exploitées souhaitant un changement