Salut
Le lendemain, constatant que l'état de la petite ne s'améliorait guère, elle l'emmène au dispensaire du quartier. Ce jour le médecin n'était pas là et l'infirmier de service lui prescrit de l'aspirine. La moitié d'un comprimé vu l'âge de la petite. La maman lui administre par la même des suppositoires pour faire baisser la fièvre qui ne cessait de grimper.
Jeudi, l'état de Nada s'aggrave. Elle a des spasmes et une paralysie faciale et des membres inférieurs et supérieurs. Saïda accourt à l'hôpital Ibn Rochd où la petite est hospitalisée pendant 4 jours. Elle était à moitié morte. A ce jour, Saïda ne comprend pas ce qui est arrivé à Nada ni le genre de vaccin qu'on lui a injecté.
Autre cas similaire mais plus grave. Le vendredi, 4 février 2000, Hasnaâ Diwane accompagne son fils Achraf, 19 mois, au dispensaire du quartier pour le vacciner contre l'hépatite B sur le conseil de son pédiatre. Après avoir subi l'injection de l'Engerix.B, le bébé pleure sans cesse. La maman mettait les larmes de son fils sur le compte de la douleur engendrée par la piqûre. Dimanche, le petit est paralysé de la jambe gauche. Paniqués, les parents l'emmènent d'urgence à l'hôpital Ibn Rochd où il passe 3 mois en soins intensifs, sous respiration artificielle.
Le compte rendu d'hospitalisation parle de tétraplégie d'installation brutale avec troubles respiratoires. "Le début de la symptomatologie remonte au 7/2/2000 par l'installation brutale d'un syndrome grippal, avec impossibilité de marcher, troubles de déglutition, le tout évoluant dans un contexte