Albert Robida (1848-1926) est un illustrateur, caricaturiste, graveur, journaliste et romancier français. N’étant pas motivé dans ces études pour devenir notaire, il s’adonne à la caricature. Lors de la guerre, il réalise des croquis qui offrent une vision différente de celle que les journaux publient et c’est de cette façon qu’il s’est démarqué. Il invente aussi le téléphonoscope, un écran plat mural qui diffuse toutes les actualités sur les dernières pièces de théâtre, des cours et des téléconférences. On associe cette invention à la télévision d’aujourd’hui. Avec sa qualité de visionnaire, il propose des inventions de la vie courante (rationnelles) et non des créations trop avancées pour la société. On associe cette œuvre au courant du fauvisme, car c’est l’époque de la grande exposition universelle à Paris de 1900. Puisque cette œuvre est un dessin et non une peinture, on constate que les artistes sont de plus en plus libres. Ce dessin représente la vision de l’Exposition selon Albert Robida. En ce qui concerne le thème, c’est un paysage de la modernisation de la ville Lumière. Une grande partie du dessin est vide, ce qui était auparavant très choquant pour la société car l’œuvre ne semblait pas terminée.

Nous considérons cette œuvre comme étant de l’art abstrait, puisqu’on ne peut rien identifier de concret. Malgré le fait que rien ne peut être identifié, on ressent les émotions impulsives de Kandinsky à cause des couleurs saturées et pas réalistes. À travers ses coups de pinceaux et les formes, nous ressentons du mouvement, mais plus précisément dans le centre. En effet, les nombreux traits au centre de la toile dégagent une rage d’émotions. Selon notre vision, on croit apercevoir une sorte de visage de profil d’un animal. Une des caractéristiques de l’art abstrait est d’ailleurs le fait de laisser aller son imagination pour interpréter un œuvre. Pour le choix de couleur, nous