Samples du 20 eme siècle
1- Gainsbourg
« Initials B.B »., première chanson de l'album éponyme sorti en 1968 reprend « La Symphonie n° 9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) » de Dvořák, aussi dénommée Symphonie « Du nouveau monde ». La chanson, post-rupture entre Gainsbourg et Brigitte Bardot, est inspirée d'un poème d'Edgar Poe très connu, Le Corbeau (1845).Dans ce morceau, les paramètres sonores qui changent sont le rythme, Gainsbourg a adapté le morceau d’origine pour parfaire avec l’accompagnement vocal des paroles ainsi que le timbre (instruments populaires comme la guitare et non plus totalement classiques comme Dvořák.
2- Madonna
Papa Don't Preach est une chanson dance pop avec une instrumentation de guitare rythmique, électrique et acoustique, claviers de cordes. Elle situe dans une signature rythmique commune et a un tempo modéré de 116 pulsations par minute[2]. Elle est composée dans une clé de fa mineur, un choix inhabituel pour une chanson pop, mais fréquemment utilisée pour la musique classique comme la sonate pour piano n° 23 de Beethoven. La combinaison de la clé et du tempo produit une disjoncture entre les rythmes pops et classiques, soulignée par l'instrumentation durant l'introduction[a 3].
La chanson commence avec un style vivaldien distinct, le tempo rapide et la progression d'accords de style classique anticipe les paroles qui suivent. L'accord d'ouverture et la mélodie insiste sur le tonus des notes principales : fa m, mi♭, ré♭, do m, ré♭, mi♭, fa m, ré♭, mi♭ et fa m, ressemblant à un travail baroque. Cela est suivi d'une musique de danse par un rythme énergique venant des instruments[a 3]. La voix de Madonna se range entre les notes fa3 à do5[2] et a un son différent de ses œuvres différentes, plus mature, centrée et avec une gamme inférieure[a 3].
3- Michael Jackson
L’Ode à la joie, tirée de la 9 ème symphonie de Beethoven, une chanson qui parle du créateur et de ses sujets sur la terre.
L'Ode à