Samuel becket

4298 mots 18 pages
En attendant Godot.

Après avoir noté que , « compulsif à l'extrême, le personnage beckettien est le siège de toutes sortes de va-et-vient », Jean-Pierre Sarrazac écrit : « Plus encore que le corps du personnage, le va-et-vient concerne en effet le langage, la parole tels qu'entre deux ou plusieurs pôles ils ne cessent de circuler et, pour tout dire, de tourner en rond. (…)

L'écrivain irlando-français n'en a jamais fini d'explorer les circuits d'une communication dont le dialogue serait devenu l'astre mort et ne subsisteraient plus que les satellites : soliloque, monologue, aparté et autres manifestations solitaires du langage. Comme l'a écrit Ludovic Janvier, nous n'avons jamais affaire chez Beckett, écrivain rompu aux ambivalences de la condition de l'homme moderne, qu'à un « monologue habité » ou à un « dialogue déserté ». En d'autres termes, au plus extraverti et au plus peuplé des soliloques ».

Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture des deux pièces de Beckett mises au programme ?

Introduction

- L'oeuvre théâtrale qui a fait connaître Beckett commence là où s'arrêtait la dernière page de L'Innommable, dans l'ultime confrontation qui restait au personnage : celle de l'homme et des mots. Question du langage pas close.

- C'est sur elle que Sarrazac revient, en évoquant d'abord le mode « compulsif » de paroles qui « tournent en rond », satellites errants d'un astre mort (le dialogue). Circulation dans laquelle il voit l'acharnement de Beckett à explorer les circuits de la communication défaillante (la fameuse "incommunicabilité"), mise ici en relation avec la condition de l'homme moderne, c'est-à-dire, probablement, avec le paradoxe d'une solitude – le soliloque – que ne fait que renforcer la boulimie du "tout-communiquer" – l'extraverti. Pour préciser son jugement, il se réfère à des expressions de L. Janvier, qui décline le même (?) paradoxe à travers le paradigme du « monologue habité » et du « dialogue déserté ».

- On

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