Sans papiers en france
INTRODUCTION :
Les sans-papiers sont des étrangers qui, dans un pays donné, sont dépourvus de titre de séjour exigé par la loi de ce pays. En droit, ils sont nommés étrangers en situation irrégulière. De façon plus générale, mais aussi plus péjorative, on les appelle clandestins. Le caractère illégal de ce séjour, sans permis de séjour en règle, interdit aux étrangers dans cette situation de bénéficier de la plupart des droits, notamment le droit de travailler. En revanche, des droits spécifiques leur sont parfois accordés (comme par exemple, en France, l’Aide Médicale d’État (AME) destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France).
La déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies (ONU) le 10 décembre 1948, énonce dans l’article 13 : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays. »
On peut donc penser que toute personne qui a quitté sont pays peut espérer, dans le respect des droits de l’homme, entrer librement dans un autre pays.
On sait très bien qu’il n’en est jamais ainsi.
Les sans-papiers en France :
entre intégration et exclusion.
Plan :
I) Intégration et Exclusion
Le travail L’éducation La santé Le Logement Associations et Organisations Centres de rétention Esclavage Moderne
II) Etude de cas (dans l’actualité)
Le travail
Il y aurait en France entre 200 000 et 400 000 étrangers en situation irrégulière (leur nombre reste peu précis du fait de leur clandestinité).
Les sans-papiers sont une aubaine pour certains secteurs d’activité voraces en main d’œuvre comme le bâtiment, la restauration et le nettoyage. Il faut savoir que la majorité travaille dans de petites entreprises car leurs patrons n’ont pas les moyens de payer des employés en règle.
Certaines organisations patronales ont révélé au grand jour leur dilemme,