Sarrasine (1831) BALZAC
Texte 1 : la première apparition « Ma folle imagination… ceinture flottante »

Incipit : récit cadre = atmosphère de luxe, lumières qui contraste avec l’extérieur = nuit obscure. Le narrateur (je) est accompagné d’une jeune et élégante danseuse, Béatrix de Rochefide. L’apparition soudaine d’un petit vieillard squelettique vient troubler la jeune femme. Tout en lui s’oppose à la fête splendide.
Pbtique : Comment l’apparition du vieillard provoque le mystère ?
I- Une atmosphère de fête
a) Splendeur de la fête : « robe de gaze, guirlandes de fleurs », lumières…, hyperbole « son plus haut degré de splendeur »
b) Jeunesse et beauté des invités : « jeune femme, 22 ans, une des plus ravissantes femmes de Paris, danseuse élégante et jeune » ; joie « le rire étouffé » ; Innocence et pureté de l’enfance évoquées par les connotations « blanche, transparentes », « une de ces figures aussi fraîches que l’est celle d’un enfant » + métaphore « comme une glace pure » =pureté de la jeunesse, force de la vie en son début.
Une fête où le luxe et la beauté rendent incongrue l’apparition d’un vieillard venu d’on ne sait où, soudainement (mystérieusement)

II- Une apparition brutale et inquiétante
a) Un contraste violent avec l’apparition d’un « étranger » (ne fait pas partie du même monde » : « cent ans », « mor t », vieux, « immobile et sombre » + en particulier opposition entre le vieillard et la jeune compagne du narrateur : « tous deux, ensemble, unis et si serrés », il frôle la jeune femme : « froissait » la jeune femme toute entière « et la robe… et les guirlandes… et les cheveux… et la ceinture flottante » = proximité gênante, dérangeante pour le narrateur amoureux.
b) L’apparition est soudaine, on ne sait pas par où arrive l’homme : « il avait surgi sans cérémonie », « échappé », « adroitement coulé » = impression d’intrusion non prévue, clandestine + on trouve l’évocation d’une dimension mythique avec la référence à Minerve, sortie de la tête de