Sarte - les mouches
Les Mouches - Sartre. Acte I, scène 1.
Rencontre entre Oreste et Jupiter. Le Dieu appuie ses propos en lui présentant une habitante d'Argos. Il tente déjà de le soudoyer.
JUPITER :
« Cette vieille cloporte », « l'insecte » : comparaison d'une femme avec un insecte.
« Ses petites pattes noires », « un beau spécimen » : animalisation de la vieille femme.
« Cette faune noire et plate » : désigne les habitants d'Argos. Connotation péjorative.
« Je bondis sur l'insecte, je vous le saisis et je vous le ramène » : rythme ternaire qui dévoile la facilité d'attraper la femme.
« Voilà ma pêche » : métaphore filée d'Argos. Dé-personnification.
« Regardez-moi l'horreur ! Hou ! » exclamative, interjection de dégoût. Impératif.
« Vous autres » : désigne Argos. Généralisation.
« Glaives » : évocation du meurtre.
« Rougis à blanc » : connotation évoquant le sang.
« Ces soubresauts de poisson au bout d'une ligne » : Animalisation. La vieille s'étouffe et est prise au piège.
« La vieille » : désigne la femme de manière dévalorisante.
« Des douzaines de fils » : hyperbole. Évoque des œufs d'insectes de par la multitude.
« Tu es noire de la tête au pied » : référence à l'habit de deuil et à la couleur de la mouche.
« Peut-être » : modalisateur de doute. Menace sous-jacente de Jupiter.
LA VIEILLE :
« Le costume d'Argos » : la ville entière est en deuil.
JUPITER :
« De ton roi […] de ton roi assassiné » : répétition afin de souligner la mort du roi. Ironie de Jupiter.
LA VIEILLE :
« Tais-toi ! » : ordre, exclamative. L'assassinat est un sujet brûlant et tabou.
« Mon Dieu » : connotation ironique, car Jupiter est en effet un Dieu.
JUPITER :
« Ces énormes cris » : hyperbole.
« Tourner en rond tout un matin » : personnification du cri, qui aurait arpenté « les rues de la ville ».
LA VIEILLE :
« Que pouvais-je faire ? » : question rhétorique. Souligne l'impuissance de la femme.
JUPITER :
« Tu as entrouvert ta