Sartre la nausée, extrait axe d'analyse
Situation : Cet extrait se trouve à la fin du roman, ou Roquentin passe ses derniers moments à Bouville, avant d’aller s’installer à Paris.
Il est dans le bar dans le quel il avait l’habitude d’être et la patronne lui passe son morceau de Jazz préférer. C’est à ce moment qu’il décide d’écrire son livre.
Découpage du texte :
Partie 1 (Lignes 1 à 5) Interrogations et intimidation face au chant.
De « La Négresse chante. Alors … Tout son corps. »
Partie 2 (Lignes 6 à 17) Suggestion de créer une œuvre semblable au chant.
De « Some of … Leur existence. »
Partie 3 (Lignes 18 à 30) Réticences et résignations de créer une œuvre.
De « Je m’en vais … à m’accepter. »
Première perspective :
La musique une transition vers sa propre œuvre
- 1 Admiration envers le chant Comparaison (ligne 3) + Champ lexical de la froideur: (ligne 3) « gelé » et « neige » ;(ligne 4) « froid » et « frisson » Comme si il était gelé d’admiration et d’intimidation.
- 2 La musique cause de cette transition
Le rythme de la musique de Jazz accompagne la ponctuation à la ligne 8 et 9 avec les points de suspension. + Comparaison à la ligne 21 et 22, ou il espère être comme la chanteuse.
Dans le roman, la musique permet d’arrêter les nausées mais ici elle lui insuffle l’idée crée sa propre œuvre.
Seconde perspective :
L’œuvre permettant-elle supporter l’existence d’Antoine ? -1 Les doutes de la capacité à écrire ce roman.
A la ligne 17 et 18, il y a une graduation négative «Je m’en vais … sûr d’avoir du talant » + description qu’il se fait de lui même ligne 20 et 21 « type roux » et traînait dans les cafés + le souhait qu’on pense à lui comme il pense à la chanteuse ligne 21.
-2 L’importance de crée une histoire.
Présence du champ lexicale du livre : (ligne 10) « un livre » ; (ligne 13) « les mots imprimés » et « les pages » ; (ligne 14) « une histoire » ; (ligne 19) « Un livre. Un roman. » Le champ lexical est accentuer avec l’anaphore ligne