Sartre "l'enfer c'est les autres"
L’homme a toujours était confronté à l’homme. Dés ses débuts, il doit arriver à se construire en prenant compte des choix de l’autre, en conciliant envies, société et mœurs, c’est ce qui fait dire à Sartre que « L’enfer, c’est les autres ». Cependant, doit-on vraiment craindre d’être mangé par l’autre, sommes nous inlassablement la Némésis de quelqu’un? Ne pouvons nous pas aussi soutenir, guider ou conseiller ? En un mot l’humanité est-elle capable d’altruisme, de se rendre compte que ses choix finissent toujours par effleurer autrui ?
Tout d’abord, notre liberté n’est en aucun cas prioritaire, elle doit tout les jours zigzaguer entre les choix et les désirs du monde. Il semble que la difficulté de la vie soit justement là ! Pour la simple raison que nous ne pouvons empêcher l’autre de choisir, de vivre, certes nous pouvons l’influencer, mais ce choix finit toujours par lui appartenir que cela nous touche ou non. En effet, nous inspirons fréquemment à la même chose, et nous sommes souvent prêts à tout pour obtenir nos petits bouts de rêves, quitte à écraser la concurrence à grand coup.
En outre, l’homme paraît être programmé, hélas, à l’égoïsme et à l’orgueil. Nous savons que certains de nos choix ne sont bénéfiques qu’à nous même, nous en somme conscients et pourtant nous continuons à, par exemple, polluer, gaspiller, etc. Alors que la preuve est là, nous sacrifions nos générations futur. L’homme semble porter des œillères, et ne prendre en compte que son propre petit confort, sa vie, en se moquant éperdument des répercutions que cela peut avoir sur l’autre…
De plus la société est présent chaque jours, nous analysant, jugeant. L’attention dont nous faisons l’objet, peut être lourde à porter. Elle nous inhibe, remet en question, confine dans un schéma quotidien dont nous devenons vite l’esclave. Il peut aussi nous empêcher de prendre des décisions, arrêter nos passions et abattre nos rêves. A