Satire de la justice dans zadig
Tout d'abord, concernant la justice, Voltaire dénonce principalement trois défaut de la justice. Son caractère expéditif est l'un d'eux. Voltaire le dénonce au cours du chapitre 3, Le chien et le cheval, lorsque son héros, Zadig, se fait accuser d'avoir voler ces animaux à la reine sans aucune preuve tangible. En effet, la cour s'appuie seulement sur le fait que Voltaire a su décrire précisemment le chien et le cheval disparu. En plus des décisions arbitraires que prend la justice, Voltaire, toujours dans ce même chapitre pointe du doigt son exès de sévérité lorsque Zadig se fait condamner à l'exil à vie et au knout ( terme russe désignant le fouet). Cette condamnation est exesive. Voltaire rajoute une couche cette fois implicite sous forme de fausses flateries que Zadig adresse au réquisitoire " Etoiles de justice, abîmes de science, miroirs de vérité, qui avez la pesenteur du plomb, la dureté du fer, l'éclat du diamant et beaucoup d'affinité avec l'or". Ces valorisations à double tranchant faites au juge sont en fait une satire faite de la justice. Le dernier compliment insinue que les juges et la justice en générale est cupide. Cette caractéristique est réiterée vers la fin du chapitre par l'auteur, une fois que Zadig est inocenté, on lui rend l'amende de 400 onces d'or ( qu'il avait été bizarement obligé de payer avant même de pouvoir s'expliquer) mais on en rentenit 398 comme frais de justice et en plus de cela, les huissiers réclamèrent des honnoraires.
Après avoir critiqué la justice de manière directe, Voltaire la critique de manière implicite en nous en présentant son utopie. Ceci se fait au travers du chapitre6 Le ministre. Zadig