Scène d'exposition de rhinocéros, eugène ionesco
Théâtre de l’absurde :
Questions :
Une scène d’exposition : 1. Les propos de Bérenger révèlent une personnalité triste et naïve, simple d’esprit, peu confiant en lui-même et en la vie Bérenger semble victime de tous les vices de sa société. Cependant il paraît honnête homme et est apprécié par son entourage malgré ses écarts de conduite. Son absence de réactivité quant aux bruits assourdissants témoigne de son détachement pour la vie qu’il mène ainsi que son inconscience. 2. A l’inverse, Jean est un homme plutôt hautain, sûr de lui et conscient des choses qui l’entourent et de la vie qu’il mène. Il est ponctuel, soigné et se préoccupe de l’état de son ami Bérenger. Il n’est cependant pas très apprécié par le reste de ses collèges. 3. La particularité des personnages et d’autant plus évidente dans la confrontation des propos. On remarque ainsi que c’est Jean qui mène le dialogue et induit les idées. Il explique son point de vue à Bérenger en lui prouvant sa raison. Il se permet aussi de le critiquer sur sa façon d’être et parait donc le dominer.
L’irruption du rhinocéros : 4. Ionesco introduit l’idée du rhinocéros tout d’abord dans les didascalies en exposant une gradation des bruits de plus en plus forts. Il l’explicite ensuite dans la dernière réplique de Jean qui s’exclame après maintes interrogations pour déterminer d’où venait le bruit : « Oh ! Un rhinocéros ! ». 5. La réaction de Bérenger est surprenante, il semble ne pas entendre les bruits ni voir l’arrivée du rhinocéros. On peut en déduire qu’il se fera peut-être renverser voir tuer par cet animal. 6. Les personnages vont d’abord prendre conscience de la présence du rhinocéros à travers le bruit de son galop et de son halètement. Cela montre que l’animal arrive très rapidement et avec une grande force, il traduit la montée du totalitarisme.
Texte et représentation : 7. La didascalie nous informe sur l’état d’exaltation et d’effroi