Scandale provoqué par l'édition de madame de bovary
Au XIXème siècle, un mouvement s’éveille à contre les mœurs de l’époque. Il a pour but de sauver la société d’une euphorie naïve incessante, c’est le Réalisme.
La société dépeinte dans ses œuvres est rythmée de l’enchantement des poncifs qu’incarne le Romantisme. Parmi les auteurs du Réalisme, Gustave FLAUBERT décrit dans son roman éponyme Madame Bovary, en 1857, le trajet des désillusions d’Emma. Celui-ci choquera et amènera même une action en justice contre l’auteur.
Emma est une jeune femme qui rêve d’histoires d’amour émanant de ses romans et à chaque retour chez elle, elle doit affronter la réalité d’un mari, qualifié d’« éteint » dans le paratexte. Luttant contre la tentation d’autres aventures, elle cédera un jour pour des amants lâches et intéressés. Face à une femme libertine, amoureuse d’un idéal romantique parti en fumée, le monde s’écroule sous les pieds de son mari, il n’a sans doute pas pu lui donner ce qu’elle pensait avoir besoin. Il ne peut alors que s’écrire : « Empoisonnée !, empoisonnée ! » l.41.
En effet : « c’est peu de chose la mort ! » l.1, pense Emma. L’Imparfait de description joue un rôle prépondérant, pendant la majorité de l’extrait, quand il décrit la descente aux enfers et l’agonie de l’héroïne sans tabou qui heurte la bienséance et semble augmenter en intensité, au fur et à mesure de ses gémissements, dont sa mort sera le paroxysme : « Elle […] horrible » l.16 à 49.
Mais elle ne savait pas que la mort était propriété divine, donc de l’Eglise.
Pour une société ancrée dans la religion, elle s’est donc prise pour Dieu, c’est un blasphème.
Le champ lexical précis faisant référence à la médecine ponctue et amplifie l’effet macabre : « vomissements … estomac…doigts crispés…pouls…bleuâtre »
l.18, 22, 25 et 26.
En outre cette œuvre décrit le désespoir d’une fleur qui ne peut éclore sur la terre aride qu’est