Scene 5 acte 2 phedre
Dans un premier temps, la situation initiale annonce la mort de Thésée : Phèdre souhaite s'excuser de son comportement auprès d'Hippolyte pour protéger son fils.
La tonalité du début de leur discussion est neutre : les verbes sont essentiellement conjugués au présent de l'indicatif donnant une valeur actuelle à l'énoncé, un échange vivant.
Phedre parle sans évoquer ses réels sentiments « Que dis-je ? Cet aveu que je viens de te faire, / cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ?/Tremblante pour un fils que je n'osais trahir, / Je te venais prier de ne point le haïr. »,
En effet, Phèdre est follement amoureuse d'Hippolyte mais le dissimule par plusieurs moyens : - les personnages sont désignés majoritairement par des périphrases visant à les nommer en plusieurs mots par exemple au vers 5 « votre amante » , au vers 6 « compagne du péril » ou au vers 36 « la veuve de Thésée » référence à Phèdre.
Hippolyte est quant à lui désigné au vers 34 par la périphrase « Digne fils du héros qui t’a donné le jour ». Cette utilisation de périphrases permet de créer un effet de flou quant à l’identité des personnes
- Jean Racine attribut à Phèdre des mots du champ lexical de l'amour tels que : « cœur, déclarée, époux, ardeur, amour, languis, brûle, aime, adorateur, fidèle, amante » qui créent un climat passionné.
De la tristesse et la culpabilité de Phèdre par le champ lexical: « douleur, retire, éloigne, douleurs, larmes, alarmes, mort, attaquent, cris, tremble, nuire, inimitié, souffrir, séparée, offense, peine, haine, pitié mort, ennemis, crains » .
Ainsi que du champ lexical de la mort : « Achéron, proie, sombre, rivage des morts ».
-Ensuite les temps sont melangés ce qui crée une sorte de confusion chez le lecteur et permet dc à Phèdre de dissimuler ses sentiments, de n’avouer son amour qu’implicitement. le subjonctif plus que