Schaupenhauer
Nous verrons tout d’abord, comment Schopenhauer compare ou différencie ? savant et philosophe, puis la façon dont il définit l’homme ordinaire et enfin, nous verrons quelle est sa vision personnelle de l’esprit philosophique.
Lorsque Schopenhauer définit l’étonnement du savant, il critique et met en doute la démarche intellectuelle de ce dernier. En effet, le savant s’en remet à l’avis des autres, il s’appuie sur des connaissances déjà prouvées pour faire avancer le savoir. Toute chose qui étonne le savant, est automatiquement ramenée à un fait connu par l’intermédiaire d’une démarche scientifique. De plus le savant ne s’intéresse, selon Schopenhauer, qu’à des « phénomènes rares et choisis », c'est-à-dire qu’il ne se passionne que pour certaines choses précises, sans s’être préalablement questionné sur « les choses générales de la vie », sans avoir remis son propre savoir en question. Sur ce sujet, Schopenhauer rejoint la position qu’exprime Husserl dans ses Méditations cartésiennes.
En ce qui concerne l’étonnement philosophique, l’auteur nous explique que le philosophe a une attitude de remise en question radicale de tout ce qui l’entoure. Que ce dernier n’hésite pas à partir de ses propres pensées pour forger sa vision du monde car c’est dans cette volonté que réside la sagesse. Schopenhauer nous met donc en garde, il ne faut pas confondre sage et savant, car c’est dans cette différence que réside le début du raisonnement philosophique.
Dans la deuxième partie de son texte Schopenhauer définit l’homme ordinaire : comme l’homme qu’il juge indigne de pouvoir philosopher. Cet