Schopenhauer

1358 mots 6 pages

Nous pensons fréquemment que le bonheur consiste dans le fait de satisfaire nos désirs. Un SDF qui rêve d'être riche s'imagine heureux lorsque son désir sera comblé. Nos vie sont dirigées par nos désirs, qu'ils soient amoureux, professionnel ou personnel. On pense alors qu'une vie heureuse est une vie qui exauce nos souhaits. Mais le désir n'est-il pas, au contraire, une sorte de manque qui nous obsède jusqu'à son accomplissement? Le désir ne peut être la cause du bonheur dans le sens où c'est un manque et donc une souffrance. Alors devons-nous combler nos désir? Comment être heureux? C'est le problème que pose Schopenhauer : Si même nos désirs ne sont que souffrances, en quoi pouvons-nous trouver le bonheur? Pour répondre à ce problème, le philosophe défend la thèse selon laquelle notre vie oscille entre souffrance et ennui, et que la seule réjouissance que l'on puisse avoir est celle de se souvenir. Pour justifier cette thèse, dans un premier temps Schopenhauer définit ce que sont la satisfaction et le désir. Dans une second temps, il Montre que satisfaire un désir n'est pas un avancement vers le bonheur,Enfin, il explique comment nous pouvons éprouver une certaine joie dans ce malheur. Cette thèse de Schopenhauer implique que le bonheur n'est qu'illusoire, n'est-ce pas une vision trop pessimiste? Le désir n'est-il pas ce qui nous maintient « vivant»?

Tout Homme a des désirs, des buts précis à atteindre pour essayer d'être heureux. On ne désir que ce dont nous sommes dépourvu, un lycéen désire avoir le Bac alors que celui qui l'a déjà ne le désire plus. C'est un manque que l'on éprouve, qui nous obsède et que nous voulons à tout prix combler. Cela devient un besoin, comme celui de manger ou dormir, on en fait un nécessité comme si on ne pouvait pas s'en passer. Lorsqu'on désire on imagine, on imagine comment serait notre vie si nous avions cette chose précieuse qui nous hante. C'est aussi une sorte de jouissance que de s'imaginer ce que l'on a pas et de tout

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Platon: amour - désir
626 mots | 3 pages

Si pendant qu'ils sont couchés ensemble, Héphaïstos leur apparaissait avec ses outils et leur disait : « Hommes, que désirez-vous l'un de l'autre ? » et si, les voyant embarrassés, il continuait : « L'objet de vos voeux n'est-il pas de vous rapprocher autant que possible l'un de l'autre, au point de ne vous quitter ni nuit ni jour ? Si c'est là ce que vous désirez, je vais vous fondre et vous souder ensemble, de sorte que de deux vous ne fassiez plus qu'un, que jusqu'à la fin de vos jours vous meniez une vie commune, comme si vous n'étiez qu'un, et qu'après votre mort, là-bas, chez Hadès, vous ne soyez pas deux, mais un seul, étant morts d'une commune mort.….

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Schopenhauer
402 mots | 2 pages

La satisfaction, le bonheur, comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que de négatif, en elle, rien de positif. Il n'y a pas de satisfaction qui, d'elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous, il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne sauraient être qu'une délivrance à l'égard d'une douleur, d'un besoin , sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espèce de désir qui, par son importunité, trouble notre repos, et même cet ennui qui tue, qui nous fait de l'existence un fardeau.….

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philo texte hobbes explication de texte
1307 mots | 6 pages

Introduction L’éternelle insatisfaction de l’homme est un thème majeur et récurent en philosophie. D’Epicure à Pascal, les philosophes tentent de favoriser une sérénité à l’âme, et non l’infinie spirale du désir et des passions de l’homme. A travers cet extrait de Léviathan, Hobbes analyse l’objet du désir humain. Ainsi, une question se pose : celle de savoir qu’est-ce qui fait marcher les hommes, c'est-à-dire quelle est la quête de l’homme : Est-ce de trouver le bonheur et de vivre heureux ? Pour l’auteur, le problème réside alors dans la découverte de l’objectif de l’homme dans ce monde, sa raison d’être.….

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Schopenhauer
1705 mots | 7 pages

Deuxième conférence nationale médicale interfédérale CNOSF Comment aider le jeune sportif dans l'évolution de sa carrière ? Makis CHAMALIDIS Docteur en psychologie, Paris Cet exposé porte sur le jeune sportif qui souhaite avoir un haut niveau et sur le rôle de l’ensemble de son entourage (entraîneurs, parents, médecins, kinésithérapeutes, psychologues…).….

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dm5 Philo
2407 mots | 10 pages

Comment résoudre la tension entre un désir qui n’apporte de satisfaction seulement quand il reste une quête inaccomplie, et la recherche du bonheur qui est atteint qu’avec l’accomplissement du vouloir, dans l’absence de contrainte? Les désirs de l’Homme sont, dans une certaine mesure, à l’origine d’un malheur. Cependant, certains désires sont nécessaire à notre bonheur et son inscrit dans la nature humaine. Ainsi, il est humain de désirer, et l’Homme, par nature, ne peux pas renoncer à ses désirs, néanmoins il peut essayer de les maitriser, de les limiter.….

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Etre libre est-ce maîtriser tous ses désirs ?
2316 mots | 10 pages

Être libre est-ce maîtriser tous ses désirs ? Introduction : La définition que la plupart des personnes ont de la liberté est de se laisser entrainer par ses désirs, avoir les moyens et la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans contraintes. Un homme libre est alors celui qui réalise tous ses désirs sans exception. Mais en les réalisant tous, il entraine un risque , celui d'être aliéné par eux-mêmes. Par exemple, une personne accroc à la cigarette est sans cesse animée par le désir de fumer.….

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Le bonheur consiste-t-il a ne plus rien désirer?
1496 mots | 6 pages

Le bonheur consiste-il à ne plus rien désirer ? Cette question suppose donc que les désirs influencent le bonheur. On entend par bonheur un état heureux durable caractérisé par l’absence de trouble. Ne plus rien désirer signifierai ne ressentir aucun manque, ne plus rien souhaiter. Mais est-ce une condition au bonheur ?….

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Schopenhauer
561 mots | 3 pages

1ère partie « Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même et comme de son propre mouvement vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. » La satisfaction ne vient pas seule (idée possible du bonheur pour Schopenhauer), il n’y a satisfaction que parce que d’abord désir, manque, et donc souffrance… Le plaisir n’est que la fin d’une souffrance.….

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Desire
2835 mots | 12 pages

Et est-ce que l'idée du bonheur rend plus heureux que le bonheur lui-même ? L'illusion nous rendrait elle plus heureux que la réalité ? Faut-il souhaiter « n’avoir plus rien à désirer » ? Tout avoir, est-ce un idéal si séduisant ?….

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Schopenhauer
2729 mots | 11 pages

1 COMMENTAIRE D’UN EXTRAIT DE SCHOPENHAUER « Tout vouloir procède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long, et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte, et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême n’est luimême qu’apparent : le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C’est comme l’aumône qu’on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd’hui la vie pour prolonger sa misère jusqu’à demain – Tant que notre conscience est remplie par notre volonté, tant que nous sommes asservis à l’impulsion du désir, aux espérances et aux….

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Philo
653 mots | 3 pages

C'est dans le décalage présent futur, entre l'imaginaire et le réel que l'homme se plait, le pire malheur serait donc de supprimer ce décalage. L'homme dépressif est celui qui n'a plus de désir ou celui qui a conscience du caractère inexistentiel du désir. Pourtant nous notons une distinction. En effet, le besoin se mesure à un défaut qu'il faut donc rectifier, la satisfaction d'un besoin correspond donc à la suppression de l'état de manque généré par ce besoin. En accomplissant son besoin l'homme est rassasié, le désir exprime au contraire un manque subjectif crée par l'homme, c'est-à-dire un manque provenant d'une réalité jugée insatisfaisante.….

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Schopenhauer
1300 mots | 6 pages

notre peur et dans notre espérance, dans tous nos sentiments et dans toutes nos volitions, sont une révélation du fond dernier de l'existence et nous donnent une clef pour comprendre toute la nature. Si nous persistons dans le point de vue de la connaissance rationnelle, le monde n'est que phénomène, que représentation. Mais si nous procédons par analogie avec notre propre impulsion et notre volonté, nous découvrons que l'essence du monde est la volonté — sous des formes diverses et à des degrés nombreux. — Telles sont les idées essentielles de l'oeuvre principale de Schopenhauer: Le monde comme volonté et comme représentation (1819).….

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Schopenhauer
1367 mots | 6 pages

n SCHOPENHAUER, Essai sur le libre arbitre On affirme souvent que tout Homme dans sa vie peut changer, qu'il peut modifier profondément son être intérieur a cause d’événement ou de son vécu. C'est ce principe que l'on utilise pour les criminel, qui une fois leurs peine purgé sont de « nouveaux hommes ». L'être humain peut certes changer physiquement mais son….

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Schopenhauer
642 mots | 3 pages

La Dialectique éristique publiée en Français sous le titre L'Art d'avoir toujours raison, 1830 Dans toute controverse ou argumentation, il faut que l'on s'entende sur quelque chose, un principe à partir duquel on va juger du problème posé : on ne saurait discuter avec quelqu'un qui conteste les principes. Contra negantem principia non est disputandum. (de) L'art d'avoir toujours raison (titre original Eristische Dialektik) (1830), Arthur Schopenhauer (trad. Dominique Miermont), éd.….

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Schopenhauer
384 mots | 2 pages

Ce qui signifie que pour lui, le monde qui nous entoure, l'univers, doit être envisagé comme une représentation de l'esprit, que la pensée est une réalité. Un principe très important dans la philosophie de Schopenhauer est la Volonté. La Volonté selon Schopenhauer est ce que l'on utilise pour penser objectivement. Il en dit même qu'elle est une essence, une chose que l'on a inconsciemment en soi. Schopenhauer à été un philosophe pessimiste.….

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