Schopenhauer
Monde comme volonté et comme représentation (1818)
Callicles : «
Le plus souvent la nature et la loi s’opposent l’une à l’autre. (...) Car, selon la nature, tout ce qui est mauvais est aussi plus laid, comme de souffrir l’injustice, tandis que, selon la loi, c’est la commettre. Ce n’est même pas le fait d’un homme de subir l’injustice, c’est le fait d’un esclave, pour qui la mort est plus avantageuse que la vie, et qui, lésé et bafoué, n’est pas en état de se défendre, ni de défendre ceux auxquels il s’intéresse. Mais, selon moi, les lois sont faites pour les faibles et par le grand nombre.
C’est pour eux et dans leur intérêt qu’ils les font et qu’ils distribuent