Schopenhauer
Le texte étudié est de Schopenhauer, extrait de son œuvre Le monde comme volonté et comme représentation. Les thèmes traités dans ce texte sont le bonheur et le désir. Le désir est la privation, le manque ; il est la condition préliminaire de toute jouissance. Quant au bonheur il est une bonne chance, un état de complète satisfaction.
Selon l’auteur, l’Homme est dans l’impossibilité de satisfaire tous ses désirs et donc incapable d’être heureux. Autrement dit, la satisfaction d’un désir pourrait être envisagée, mais le désir aboutit souvent au malheur. Pouvons-nous, donc, satisfaire nos désirs ?
Afin de répondre à cette problématique nous étudierons le texte grâce à trois parties. La première partie : « Il n’y a pas de satisfaction… toute jouissance. », la seconde partie : « Or, avec la satisfaction...qui fait de l’existence un fardeau. » et la troisième partie : « Or c’est une entreprise…et qui sans intermédiaire s’offre à nous. ». [[[Nous nous demanderons alors, à travers ces différentes parties, si désirer est toujours un manque ? Ou encore si, nous pouvons rester avec une visée négative du Désir ? ]]]
Être satisfait c’est voir son attente ou ses désirs comblés : une satisfaction est quant à elle une joie résultant en particulier de l'accomplissement d'un désir, d'un souhait.
Selon Schopenhauer, la satisfaction n’est pas là d’elle-même : elle ne vient pas seule dans la vie de l’homme. S’il y a satisfaction c’est simplement parce qu’il y a eu un désir au départ. Or un désir c’est regretter une absence, ressentir un manque, une douleur. L’issue d’un désir, si positive soit elle, est donc forcément une satisfaction, puisque cela veut dire que le sujet à retrouvé l’astre perdu. Autrement dit, désirer, c’est ce qui permet la satisfaction de l’homme. Nous pouvons donc, même dire que sans désir, l’homme ne peut avoir de satisfaction.
Toute fois, il