Science Éco Chapitre 2
L'ECONOMISTE:
UN DOCTRINAIRE OU UN SCIENTIFIQUE?
Si l'économie apparaît comme une « doctrine », un « catéchisme », l'économiste est-il un simple doctrinaire, un simple prêcheur ?
Ou bien l'économie peut-elle se prévaloir d'être une science ?
En particulier, l'économiste peut-il se parer de l'objectivité qui semble devoir être celle de tout « scientifique » face à son objet d'étude.
En fait, si l'on admet que l'essentiel de la science réside dans la méthode scientifique, et dans la capacité d'organiser un progrès dans les connaissances, on peut admettre sans difficulté qu'il y a une « science » économique et que les économistes sont, en effet des scientifiques mais c'est, évidemment, une science particulière qui se « durcit » sur le plan de la méthode mais qui reste une science...
... humaine → non exacte
...sociale → où la neutralité est hors d'atteinte
elle recouvre deux dimensions essentielles une dimension positive d'observation, de compréhension, propre à la science;
Une dimension normative de jugement, de remède, qui relève de la doctrine;
… parmi lesquelles la dimension positive n'est pas nécessairement première
La science économique reste, de ce point de vue, une économie politique
La « scientificité » du discours repose alors sur la volonté de faire un détour nécessaire par l'abstraction, la construction de discours théoriques, assis sur l'usage d'outils de langage formels, pour démontrer ses propos, et faire de préjugés, d'opinions des conceptions, des théories contestables sur le plan logique et/ou empirique
I. La dimension positive de la science économique
La méthode de l'économiste comme « scientifique »
I.1. La méthode scientifique
A)
Du concret observé au concret pensé
FAITS STYLISES
(Le « concret » observé et mesuré)
LES THEORIES
(Le « concret » pensé)
LES POLITIQUES
(L'Action Pratique, critère de vérité)
les « faits stylisés » : le concret observé et sa complexité
L'observation et l'intuition, actes premiers la complexité