Actuellement, en France, la croissance peine à reprendre malgré les plans de restructurations et, parallèlement, le chômage ne cesse d’augmenter entraînant une baisse des recettes et une hausse des dépenses pour l’Etat, ce qui creuse le déficit français avoisinant les 2000 milliards d’euro. Nous devons donc réduire notre déficit car l’Union Européenne nous impose de conserver un déficit à 3% du PIB et pour que les générations futures puissent connaître une croissance malgré les dépenses improductives de l’Etat. Le gouvernement actuel engage des réformes pour diminuer les dépenses et réduire le déficit mais est-il vraiment possible de réduire le déficit ?

Tout d’abord, nous devons réduire notre déficit. Le Haut conseil des finances publiques annonce que « L’Etat devrait tenir ses dépenses en 2013 pour ramener comme prévu l’ensemble des déficits publics à 4.1% du PIB » (4). C’est en se basant sur les prévisions de recettes, de dépenses et de soldes des administrations publiques que l’institution juge « plausibles » qu’elle maintient qu’une « prévision de croissance du PIB » de 0.1% semble « réaliste ». D’après le projet de loi de finances rectificatives, « le déficit public serait réduit (…) de 0.7 point par rapport à 2012 ». Cette baisse serait donc le fruit d’un « effort structurel de redressement des comptes publics équivalent à 1.7 point de PIB et le déficit structurel serait réduit de 1.3 point pour atteindre 2.6% » (4). Par ailleurs, la hausse d’impôt n’arrange rien quant au financement du déficit comme le montre La Nouvelle Lettre : baisse de l’activité entraînant chômage et assèchement des finances publiques, ainsi il y a moins de recettes et plus de dépenses dans les caisses de l’Etat. Ce problème de financement va sans doute durer donc, « la crise de la dette est devant nous » (3). En effet, « la dette publique continue à croître, en dépit de la réduction, (…) des déficits budgétaires » car s’il y a un