Science sans conscience n'est que ruine de l'âme
Ce n'est plus à démontrer, la science et ses applications technologiques nous ont procuré d'immenses bienfaits, mais elles ont aussi été à l'origine de ravages pour le moins importants. Malgré toutes les connaissances qu'elle nous apporte, car il est vrai qu'aucune description valable du monde naturel aujourd'hui ne peut ignorer les acquis des théories de la relativité, de la mécanique quantique ou encore de l'évolution des espèces, la science ne devrait pas régir la façon de mener notre existence et de vivre en société. Or nous dépendons de plus en plus de la technologie puisqu'elle contribue à notre subsistance, à notre confort, à notre sécurité, etc. Le monde se tourne vers la science, place en elle tous ses espoirs et son avidité à saisir tous les secret que la Nature ne nous a pas encore dévoilés, dans l'intention d'intensifier ses connaissances et de répondre à certaines questions. Seulement, où nous mène ce progrès incontestable ? Jusqu'où l'homme ira-t-il pour assouvir sa soif de savoir ? Transgresserait-il les lois de l'insondable jusqu'à en péricliter sa propre éthique ? Agit-il en toute âme et conscience dans le but de progresser dans la quête de la Vie, ou est-ce par curiosité affligeante qu'il s'immisce dans le grand mystère du cosmos ?
La science a pour but la compréhension du monde des phénomènes. Elle décrit et explique la nature sans imposer aucune vue philosophique puisque ce n'est pas là sa vocation. C'est un outil qui, en soi, n'est ni bon ni mauvais, qui n'exige à priori aucune morale ou éthique. Ce sont les applications techniques qu'elle engendre qui détermine son caractère « bien » ou « mal ». Ainsi, si l'on prend pour exemple la physique nucléaire, on distingue la dualité de cette discipline : d'une part elle nous permet de comprendre pourquoi le soleil brille, pourquoi il nous dispense chaleur et énergie, sources de toutes vies sur Terre, mais d'autre part c'est aussi elle qui est