Organismes génétiquement modifiés, clonage, sélection d’embryons, armes nucléaires et biologiques, et cætera sont aujourd’hui pratiques courantes mais sont-elles réellement sans danger ? Le penseur français François Rabelais s’est penché sur cette évolution de la science et des risques de celle-ci pourraient, à terme, engendrer aussi bien au niveau de l’Homme lui-même qu’au niveau de son environnement, dans son œuvre Pantagruel dans laquelle la citation « Science sans conscience n’est que ruine l’âme » a été tirée. Mon travail se composera de trois parties distinctes. Premièrement, je formulerai une thèse développée grâce à deux arguments qui sera en accord avec le point de vue défendu par Rabelais. Deuxièmement, j’exposerai une seconde thèse, elle aussi accompagnée de deux arguments, mais en opposition avec celle du penseur français. Troisièmement, je terminerai mon travail par une conclusion reprenant les deux thèses adverses.

Pour ma part, je pense qu’il est vrai que si la science ne s’accompagne pas de l’éthique et des précautions nécessaires, l’Homme court directement à sa perte.
Tout d’abord, de nos jours, la science et la technique permettent à l’être humain de créer, reproduire ou faire à peu près tout ce qu’il désire. Malheureusement, beaucoup de ces pratiques représentent un réel danger pour non seulement l’Homme mais aussi tous les êtres vivants présents sur la Terre si ce dernier se montre négligeant en utilisant ces méthodes. Cette précaution est défendue par Hans Jonas dans son Principe de responsabilité. Prenons l’exemple du tri d’embryons, certes, qui neuf fois sur dix, est utile pour éviter la naissance d’enfants dont l’espérance de vie est très limitée mais qui une fois sur dix et comme c’est le cas surtout en Amérique, permet aux parents de choisir la couleur des yeux, des cheveux de leur progéniture… Cette « habitude » ne risque-t’elle pas, à la longue, de créer dégénérescence, une baisse du taux de naissance ou quelqu’autre risque pour la