Science sociale
Livre écrit par Sylvie Brunel, qui, en plus d'être géographe et économiste, a travaillé pendant plus de quinze ans dans des organismes humanitaires comme Médecins Sans frontières ou Action Contre la Faim. C'est dans le cadre de cet investissement, et en tant que spécialiste des questions de développement qu'elle publie, en 1999, le livre « La Faim dans le monde ». En 1996 le sommet mondial de l'alimentation, qui regroupait les représentants de 185 pays, avait fixé comme objectif du millénaire de diviser de moitié le nombre de personne souffrant de la faim. Lorsque le livre de Sylvie Brunel est publié on parle de 800 millions d'individus souffrant de la faim pour franchir la barrière du milliard en 2009 et redescendre en 2010 à 925 millions d'individus. On s'aperçoit donc que les objectifs du millénaire sont loin d'être atteint et qu'il s'éloigne même de plus en plus. Dans un monde où indifférence et fatalisme se mêle pour expliquer la faim dans le monde, on se rend rapidement compte qu'arrêter le cycle infernal de la faim est possible car il est souvent provoqué par de mauvaises décisions politiques ou afin d'atteindre un but précis. Ce n'est plus la nature qui affame les hommes, mais les hommes qui affament les hommes. Et quant bien même la nature est parfois responsable du désastre ce sont les gouvernements en place qui souvent aggravent la situation, soit par cupidité, soit par manque de moyen.
Par exemple on se rappelle le gigantesque tsunami qui a frappé l'Asie du Sud-Est en 2004 causant plus de 220 000 victimes. Des dons ont alors été envoyé vers ses pays, principalement l'Indonésie, qui ont servis majoritairement, non pas à remettre sur pieds les petits pêcheurs des villages mais à reconstruire les immenses palaces au bord de la plage. Ou encore on peut penser au terribles inondations au Pakistan causant plus de 1400 morts dont on a parlé pendant 1 semaine.
Les dons ont été minces et aucun média ne relaye l'information sur