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“ La réforme ne signifie pas un désengagement de l’Etat ” “
La réforme hospitalière n’est pas du tout un désengagement de l’Etat, car celui-ci va continuer à subventionner les structures sanitaires selon leur niveau dans le cadre de son budget annuel de la Santé.
Il est heureux de constater maintenant que l’information est bien passée et que la majorité des personnels de la santé et les partenaires sociaux adhérent à ces nouveaux pas qui mènent vers l’hôpital de demain.
La réforme a pour but de revitaliser le service public hospitalier, à travers une amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, ainsi qu’un renforcement des capacités de gestion.
Il ne faut pas parler de rentabilité, mais plutôt d’objectif de recouvrement des coûts.
L’Etat va supporter une partie des charges et soutenir l’usager dans le paiement des coûts des prestations de services. Une tarification va permettre l’accessibilité des soins aux populations et surtout aux plus démunies d’entre elles auxquelles des tarifs sociaux seront concédés.
L’Etat va venir maintenant en appoint auprès de ces EPS qui appliquent ces tarifs sociaux.
Le manque à gagner sera ainsi résorbé.
Les EPS vont bien sûr s’atteler à une recherche de performance dans l’offre de soins au bénéfice des populations, par une meilleure motivation des personnels des établissements publics de santé (EPS).
La mission de service public va continuer et nous avons divers textes (décrets et arrêtés déjà signés ou en voie de l’être) de régulation notamment sur les tarifs, la charte du malade et la carte sanitaire.
D’autres ont trait à des conventions entre les institutions de formation, d’enseignement et de recherche, et les EPS, le classement des hôpitaux, les manuels de procédure, l’évaluation les activités hospitalières.
Le décor est bien campé maintenant depuis l’adoption respectivement en août et décembre 1998, des lois sur la réforme hospitalière et la