Scolarisation des 2 ans
I) Définition de la mesure
Il s’agit pour les académies de mesurer les gains en emplois qui peuvent être générés par une baisse de la scolarisation à deux ans lorsque celle-ci peut être considérée comme le « fruit de l’histoire » et ne correspond pas aux objectifs d’égalité des chances assignés à cette politique. Cette mesure s’adresse essentiellement aux académies dont le taux de scolarisation à deux ans excède significativement le taux moyen national.
II) Exposé des motifs
Les études disponibles ne démontrent pas que la scolarisation à deux ans constitue un avantage évident dans toutes les situations par rapport à d’autres modes de garde alternatifs.
III) Références juridiques
La scolarisation des enfants de deux ans est régie par l’article L. 113-1 du code de l’éducation.
Les enfants qui ont atteint l’âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles. L’accueil des enfants de moins de trois ans est assuré en priorité dans les écoles et classes maternelles situées dans un environnement social défavorisé : en zones urbaines, rurales ou de montagne, et, particulièrement, en éducation prioritaire, ainsi que dans les régions d’outre-mer.
IV) Eléments de contexte
En France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, en dix ans, le taux de scolarisation des enfants de deux ans dans les écoles publiques et privées sous contrat est passé de 34,8 % à 15,2%. Aux rentrées 2008 et 2009, la baisse a été proche de trois points.
Les disparités importantes d’une académie à l’autre ne relèvent pas uniquement de la prise en considération des éléments figurant à l’article L. 113-1 du code de l’éducation. Au contraire, certains départements particulièrement défavorisés ont des taux de scolarisation parmi les