Second discours rousseau
(1755)
I. Brève biographie et contexte de l’œuvre
Ecrivain et philosophe français, Jean-Jacques Rousseau est né en 1912 à Genève dans une famille calviniste. Orphelin de mère, abandonné par son père à l'âge de 10 ans, son éducation est faite par son oncle au gré de ses fugues, de ses errances à pied (dont il est toute sa vie très friand), et de ses rencontres, en particulier Mme de Warens. Sa maîtresse et bienfaitrice qui influencera son œuvre s'attache à parfaire son éducation et le contraint à se convertir au catholicisme. En 1741, Jean-Jacques Rousseau devient précepteur des enfants de Mme de Mably à Lyon. Passionné de musique, il élabore un système de notation musicale qui ne rencontre pas le succès espéré à Paris. Néanmoins, Diderot lui demande d'écrire des articles sur la musique pour l'Encyclopédie. Jean-Jacques Rousseau vit en ménage avec Thérèse Levasseur, modeste servante, avec laquelle il a cinq enfants. Ne pouvant les élever correctement, il les confie aux Enfants-trouvés, ce que lui reprocheront plus tard ses ennemis.
Jean-Jacques Rousseau acquiert la gloire en 1750 avec son Discours sur les sciences et les arts. Toute sa philosophie est basée sur l’hypothèse suivante: l'homme naît naturellement bon et heureux, c'est la société qui le corrompt et le rend malheureux. Il réfute ainsi la notion de péché originel. Il renouvelle l’expression de ses idées dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes en 1755. Jean-Jacques Rousseau retourne en Suisse 1754 et se reconvertit au calvinisme. C’est à partir de 1757 chez le maréchal de Luxembourg que son œuvre littéraire est la plus importante : on citera notamment Du contrat social (analyse des principes fondateurs du droit politique et proposition d’un ordre naturel qui concilie la liberté individuelle et les exigences de la vie en société) et L’Emile ou de l’éducation (ou il