secret pro
Présentation de la situation :
Je discutais avec l’infirmière dans la salle de soins portes ouvertes. On parlait de Monsieur C., un patient éthylique chronique atteint d’insuffisance pancréatique exocrine prenant du créon. Elle m’informait qu’il faut absolument respecter la chronobiologie de ce médicament à savoir pendant les repas. En sortant je m’aperçois qu’un patient, qui avait besoin d’un verre pour son dentier, était dans les couloirs, nous laissant discuter. Il m’informe alors qu’il est l’ami de ce Monsieur et me demande si sa pathologie était due à un excès d’alcool et plus généralement si le créon soigner l’alcoolisme. Je lui ai dit qu’en aucun cas j’étais en droit de lui révéler des informations à propos de la pathologie de son ami. Il m’a demandé ensuite s’il pouvait aller lui en parler. Je lui ai dit que c’était toujours délicat de discuter de la pathologie d’autrui en lui déconseillant d’aller le voir ce qui a clos la conversation.
-Remarques/Questionnements :
Est-ce que j’aurais dû strictement et fermement lui interdire d’en parler ?
Est-ce que j’aurais dû en parler en salle de soins, sachant que les portes sont toujours ouvertes en journée ?
Est-ce que j’aurais été en droit de lui révéler des informations sur le médicament (au moins sur le fait que ça ne soignait pas l’alcoolisme) sachant que ça aurait pu être une piste pour lui permettre de comprendre la pathologie de Monsieur C ?
Difficultés :
J’avais une attitude hésitante sachant qu’on avait fauté et je réfléchissais aussi sur ce que j’avais le droit de dire ou pas.
Proposition d’hypothèses :
Lors de ma conversation avec l’infirmière on aurait pu juste se contenter d’évoquer le numéro de chambre au lieu de citer le nom du patient ce qui aurait été un peu moins explicite pour son ami.
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