Secteur informel au maroc
Le secteur informel, dans les villes marocaines, occupe une place importante dans la création d'emplois, l'acquisition des qualifications, la distribution des revenus et dans les modes de produire et de consommer. Ces activités interviennent dans le fonctionnement économique mais aussi dans la régulation sociale du pays. L’émergence et la consolidation de pratiques informelles de production, de consommation des biens et services et de formes de mise au travail semblent poursuivre des objectifs à la fois économiques et sociaux.
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La présente communication se propose de donner une vue d’ensemble sur le secteur informel au Maroc, son ampleur, sa nature, ses déterminants, le contexte dans lequel il s’est consolidé, ses potentialités et contraintes et sa dynamique. Il se propose enfin de se pencher sur les relations de l’informel et de l’Etat et sur les perspectives d’évolution.
Définition du secteur informel :
En général, on le définit comme l'ensemble des activités économiques qui se réalisent en marge de la législation pénale, sociale et fiscale; ou comme l'ensemble des activités qui échappent à toute politique économique et sociale, et donc à toute régulation de l'Etat.
Le secteur informel peut se définir également comme un ensemble d'unités économiques produisant des biens et des services en vue de créer principalement des emplois et des revenus travaillant à petite échelle, avec un faible niveau d'organisation et une faible division entre travail et capital, des relations de travail recouvrant des relations de parenté, des relations personnelles, souvent occasionnées et garanties.
Dans tous les cas ces activités périphériques sont des caractéristiques essentielles du tiers-monde, aussi la meilleure définition qu'on pourrait en donner serait celle de les considérer comme un prolongement de la loi économique traditionnelle dans un environnement sociologique marqué par de très