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L’Afrique fait un pied de nez au racisme et tend les bras aux stades démontables
En se rendant en Russie en 2018, les sélections africaines ont pour devoir de bien figurer et apaiser les coeurs des nombreuses victimes du racisme latent dans ce pays. Pour ce qui est de l’expédition 2022, au Qatar, le jackpot est enjeu à travers la redistribution des stades amovibles de la compétition aux pays plus pauvres !
Avant d’attribuer les mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, la fédération internationale de football association (Fifa) a été secouée par un scandale de corruption. Deux membres du comité exécutif soupçonnés de corruption ont ainsi été suspendus. Il s’agit du Nigérian Amos Adamu pour trois ans et du Tahitien Reynald Temarii, pour un an. Le vote s’est donc effectué sans ces derniers le 2novembre 2010 à Zurich. L’instance dirigeante du football mondial a surpris plus d’un, en désignant la Russie, tant la candidature anglaise semblait plus sûre et se voyait attribuer cette organisation. Du côté de Londres on y voit un vote sanction puisque 72h avant le choix, la chaîne de télévision anglaise BBC a diffusé un documentaire accusant de corruption d’autres membres de la Fifa. Parmi les mis en cause, le président la confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou. Le patron du football africain a évidement démenti ces informations parlant plutôt d’un don fait à la Caf. En revanche, le choix du Qatar pour l’édition 2022 a crée la sensation et n’arrête pas de susciter la polémique.
Hormis ces aspects, il est intéressant de se pencher sur le role que l’Afrique aura à jouer au travers de sa participation lors de ces joutes. La Russie de Medvedev et Poutine a beau présenté une santé économique de fer, elle est confrontée tout de même au racisme latent qui sévit dans leur société. L’Afrique se souvient encore du meurtre à caractère raciste de l’étudiant camerounais Léon Kanhem, 28 ans, mort