Segregation
Quel citoyen américain aurait cru qu'un candidat noir serait un sérieux prétendant dans la course à la maison blanche. Presque personne de notre vivant, à part la figure de proue des Droits Civiques Marin Luther King. Les Afro-américains ont espérer et le rêve de M.L.K s'est enfin réalisée.
Mais que dire du vaste "fossé" qui a longtemps séparé la communauté noir de la communauté. blanche. Déjà, au début du XXéme s., le célèbre intellectuel noir Du Bois qui aura notamment inspire ces successeurs, évoquait le "Problème noire". Mais c'est le magazine Ebony, l'équivalent de Paris-Match pour les Noirs américains en France qui va plus loin en titrant en 1965, le "Problème Blanc en Amérique". C'est à dire que les seuls responsables des problèmes des Afro-américains au sein de la société viennent en partie des Blancs. Aujourd'hui, on parle de la "question noire", formule beaucoup moins agressive mais qui témoigne de problèmes équivalents. Ce "problème" peut être personnifié sous les traits d'un jeune chômeur ou en prison, vivant dans un ghetto souvent incapable d'assumer ses responsabilités de père de famille. Cependant, nous ne pouvons plus parler des Noirs comme un groupe homogène, en effet, aujourd'hui on parle certainement d'un groupe ethnique mais en aucun cas social. Par exemple, la classe moyenne de la banlieue d'Atlanta dénigre la culture rap qui s'est emparé de la société Outre-Atlantique avec virulence. Selon Oswald, 48 ans et cadre chez Chrysler., " voyez-vous ces jeunes "blacks" ont parfois des discours trop moralisateurs au yeux des noirs comme moi qui n'ont plus rien à voir avec eux. Malgré tous le respect que je porte à leurs parents. Ce sont de jeunes voyous en jeans tombant sur les chevilles, incapable d'aligner une phrase correcte. Ils ont tendance à trop nous englober dans un rôle qui n'est plus le notre. Je peux affirmer que j'ai réussi ma vie. Mon fils aînée va entrer