Sel souffre et mercure
Vénérable Maitre, et vous tous mes frères en vos grades et qualités, je vais vous présenter mon travail sur :
Le souffre, le mercure et le sel.
La première fois que je me suis trouvé face à ces trois éléments, c’était lors de mon initiation dans le cabinet de réflexion. A ce moment là, je ne comprenais pas la signification symbolique de ces éléments ni leur présence dans cet endroit. Le souffre me rappelais les allumettes, le mercure mes cours de chimie comme étant un des éléments les plus lourds de la table Mendeleïev, le sel, la bonne cuisine de maman……
Donc, vous pouvez comprendre mon désarroi lors de l’attribution de ce travail. Il m’a donc fallu chercher un peu, si je dis beaucoup -certains ne me croirons pas- dans différents ouvrages.
La symbolique au grade d’apprenti de Raoul Berteaux, La symbolique maçonnique de Jules Boucher et Causerie initiatiques pour le travail en loge d’apprentis.
Ce travail m’a pas la prétention d’apporter une explication complète sur les notions contenues dans les mots « souffre, mercure, sel » mais d’essayer de suggérer des axes de réflexions. D’ailleurs, l’important n’est pas que j’y parvienne, mais que je le tente. Il est pour moi, une façon d’essayer de découvrir, de comprendre ce que peut m’apporter cette démarche initiatique et symbolique dans ma progression maçonnique, mais aussi dans l’amélioration de l’homme profane que je suis dans ma vie de tous les jours. Cet enseignement à pour but de solliciter, de faire progresser l’individu. C’est un système philosophique au sens que Platon et Epicure donnent à ce mot comme sont philosophiques les Anciens Mystères, l’Hermétisme et l’Alchimie qui ont inspiré la Franc-Maçonnerie. Leur point commun est l’enseignement symbolique, le rejet de l’enseignement dogmatique pratiqué dans notre monde profane. En conséquence, la recherche maçonnique n’est pas fondée sur la pensée unique.
Chaque maçon doit aborder ses études avec sa propre personnalité afin de