Semaine des 40 h
La production industrielle ne cesse de baisser entraînant une hausse du chômage considérable puisque l’on compte 1 million de chômeurs en 1936 et même 50% d’ouvriers en travail partiel.
Les revenus des salariés ont chutés de plus de 15% en 1936, et les classes moyennes ne sont pas mieux loties (d’où une forte adhésion à des mouvements d’extrême-droite). La paupérisation progresse donc de manière inquiétante.$
Contexte Politique :
A cette date, les partis de gauche du Front populaire viennent de remporter les élections législatives et Léon Blum a mis sur pied un gouvernement de gauche. Cette élection provoque une grande vague de grèves dans le pays pour faire pression sur le nouveau gouvernement.
-le document n°1 est une affiche politique réalisée par Peiros en mai 1936 pour la CGT et concerne la semaine des 40 heures.
-l’affiche de Léon Blot
On comprend assez vite que cette affiche, à l’inverse de la première est contre la semaine des 40 heures. Elle a été réalisée pour « Ordre et Bon Sens » désignation qui cache les opposants de droite et patronaux à toute nouvelle restriction du temps de travail hebdomadaire.
Pourtant, l’affiche semble s’adresser aux ouvriers et leur parle de mirage en bas à gauche(d’où le soleil trouble).
Curieusement, ce sont la CGT et la SFIO (et derrière elles le communisme international), pourtant les défenseurs attitrés des ouvriers, qui sont accusés d’être les auteurs de ce mirage qui affectera les ouvriers : en effet, la main pousse l’ouvrier dans le précipice donc à sa perte.
On en arrive aux mots dans le précipice qu’il faut s’efforcer de mettre en ordre; ils sont tous une conséquence négative des 40 heures:
- « prix de revient majorés » et « vie plus chère » : les patrons devront répercutés le coup du passage aux 40 heures (sans baisse de salaire) et des nouvelles embauches