Senegal
Avant de développer ce thème qui est d’une haute portée pour le devenir du peuple noir, parce que le monde se fait sans nous, et contre nous, y compris notre propre destin., j’aimerais rendre hommage à un homme qui tout au long de sa vie à essayer de poindre la lumière de la vérité sur ce sujet malgré tout l’arsenal des forces négatives mis en branle contre lui. Cet homme est le Professeur Cheikh Anta Diop, qui disait : « Autant un occidental aujourd’hui encore en lisant un texte de Caton ressent l’écho de l’âme de ses ancêtres, autant la psychologie et la culture révélées par les textes égyptiens s’identifient à la personnalité nègre ».
Depuis que l’homme sait réfléchir et penser, c’est à dire l’homo sapiens sapiens, il a toujours été hanté par une question fondamentale : Qu’y a-t-il après la mort ? Les pharaons ont trouvé la réponse : l’homme dans son intégralité se compose de l’enveloppe charnelle et de l’âme. L’âme est immortelle. Mais la découverte la plus intéressante des pharaons est de faire une distinction entre l’immortalité de l’âme qui par définition est accessible à tout être, et rentrer dans l’éternité qui demande une conformité complète aux prescriptions des lois de Dieu. Ce que les anciens égyptiens appellent le Maât (1)(la vérité-justice, l’harmonie, l’équilibre).
En réalité l’Égypte antique fascine et passionne.
Ce phénomène peut s’expliquer par : l’antiquité, la longévité, la munificence et l’influence de cette civilisation. Les réminiscences bibliques, à travers le geste de Moïse, qu’évoque le pays de Ramsès ajoutent également à son attrait. Cette dimension religieuse et mystique fait que l’Égypte est aussi perçue comme la terre des mystères et des sortilèges. Nombre de mouvements ésotériques, y situent la source de leur inspiration et de leur doctrine y compris la Franc-maçonnerie.
Ce sont donc toutes les falsifications de l’histoire qui tissent