Sentiment d'imposture
Il m’arrive, quelques fois, d’éprouver un grand sentiment d’imposture. Un sentiment qui se pointe comme une barbe récente dans le firmament de mes idéaux célestes, trahissant l’emplacement historique, géographique, économique, financier et politique de ma vie active et ce, sans équivoque ni prétention passive. Mes poches sont vides mais ma tête est pleine. D’autres l’ont vide et leurs poches sont pleines. Mon sentiment d’imposture grandit et grandit ma gêne laissant tribune sur la transparence, la transcendance des mes émotions à un sentiment de haine. Je n’en veux pas, la haine est destructrice quand elle est souveraine. La gêne de l’imposture renait c’est une fatalité neurale, morale, éthique et rythmique. Je la rejette violemment. Ai-je réussi ma révolution personnelle ?
Je sais pourtant, absolument, que mon idéal passe par le chemin de l’objet de cette gêne existentielle et bien souvent séquentielle. Je sais, aussi, qu’imposture il n’y a pas car il n’y pas de gêne. Ma crédulité est absurde tout comme est absurde ma gêne. C’est l’absurde l’imposture dans la posture de la chaîne. La chaîne n’est qu’un simple ajout de chainons manquants ou présents qu’importe, ils forment, ensemble, la chaîne. Esclave de mes rêves, je reste, esclave de mes idéaux je meurs. La chaine n’enchaine pas ceux qui sont libres de leur destin, quand leur destin est aveugle. La justice l’est et ses chaînes tiennent les plateaux de vos bienfaits, de vos méfaits et de tout ce qui est fait, faits et faîtes.
Je vous éclaire sans plus tarder, sur l’objet de ma quête que j’étale, ici, au grand jour, par une nuit sereine. Je suis en proie à une angoisse permanente compagne de mes rêveries errantes sur les sentiers de ma vie. Emballage indéfinissable de mon dévoilement, de mon état d’âme, sans âme. Les sentes sentent l’émotion d’un cœur emballé par une course folle. Le coursier n’est pas prêt à arrêter sa cavalcade.
Me connaissant, vous