servitude
Pourtant, il semble bien qu’il existe une servitude volontaire ; dans le désir par exemple, l’homme n’est-il pas volontairement soumis à son désir puisqu’au fond s’il cède à son désir c’est qu’il le veut bien ? Mais comment une servitude peut-elle à la fois être un acte volontaire et même temps involontaire ? S’il faut effectivement reconnaitre l’existence d’une servitude volontaire, quelles sont ses modalités ?
Peut-on parler de servitude volontaire uniquement lorsque l’homme reste libre ? Du coup, la servitude involontaire, autrement dit, la soumission non désirée, non voulue, non autorisée, serait une servitude où la liberté de l’autre est annihilée. Est-ce bien de ça qu’il s’agit ? Le concept de liberté suffit-il à distinguer la servitude volontaire de la servitude involontaire ?
Thèse : Il n’ y a pas de servitude volontaire La soumission résulte de la déshumanisation de l’être il n’est plus considéré par l’altérité comme un sujet (un semblable), l’équité est violé, s’instaure un rapport d’esclave et de maitre,le sujet devient objet.
En effet, selon l’aricle 44 du code noir, en vigueur dans les colonies (Martinique, Guadeloupe, Guyanne ), promulgué par Louis XIV : « Déclarons les esclaves être meubles et comme tels entrer dans la communauté, n'avoir point de suite par hypothèque, se partager également entre les cohéritiers,