Ses.doc
Toutes les sociétés sont constituées de groupes sociaux. Ce sont les liens entre les différents groupes sociaux ainsi que les liens entre les membres d’un même groupe qui constituent ce que l’on appelle la vie sociale. Ces groupes sociaux sont hiérarchisés et entretiennent entre eux des relations marquées par la domination et ces groupes sont également structurés par des inégalités. Dans les sociétés modernes (cf. cours d’éco), ces groupes ne sont pas étanches (fermes). En effet, on a ce que l’on appelle une « mobilité sociale »
Ce qui veut dire que des individus peuvent passer d’un groupe à un autre et les groupes eux-mêmes comme leur système de hiérarchie est très évolutif.
Pb: la persistance des inégalités comme la difficulté de la mobilité sociale posent une question fondamentale aux démocraties qu’est: comment assurer l’égalité des citoyens?
Dans la notion d’inégalité, on va se demander si l’égalité et la justice sont toujours deux notions compatibles. Autrement dit, il y a t il des inégalités justes?
I- La dynamique de la stratification sociale.
Pour comprendre l’évolution des inégalités, il faut tenir compte de deux choses:
-L’ampleur des inégalités
-La nature des inégalités
1) Les sociétés modernes sont structurées par de nombreuses inégalités.
La hiérarchie sociale n’est pas nécessairement basée sur les salariés. En effet, les hiérarchies sociales reposent sur des jugements parfois collectifs qui accordent plus de valeur a certains groupes dont d’autres (un chirurgien jouit d’un prestige social bien plus important que qu’un professeur. Un professeur d’université jouit d’un prestige social plus important qu’une institutrice de maternelle).
Une inégalité est une différence qui se traduit en termes d’avantages et de désavantages et qui fonde donc une hiérarchie pas nécessairement par des caractères physiques.
a) les inégalités économiques ne réduisent pas aux