SES Déviance fiche
Diderot et D'Alembert constituent les plus grands défenseurs de la vie en societé. Pour eux, de là découle toutes la civilisation humaine, et tout ce qui nous sépare « d'animaux sauvages ». Ils vont plus loin, en la décrivant comme l'essence de l'humain, une intention directe de Dieu. Notre nature voudrait que nous ne puissions survivre seuls. On voit nottamment cela dans leur citation de Sénèque, qui déclare que « l’homme n’est environné que de faiblesse ; il n’a ni la puissance des ongles, ni celle des dents pourse faire redouter ; nu, sans défense, l’association est son bouclier ». Ils prennent aussi l'exemple de l'enfance et de la vieillesse, pour prouver que l'homme est avant tout un être dépendant. Mais au delà de ces considérations purement pratique, ils pensent que seul, l'homme ne peut pas se procurer « un vrai et solide bonheur ».
Le bonheur se retrouve également au centre de la thèse de Pascal. La société n'est pour lui qu'un moyen. Pour lui, il n'y a pas d'instinct de coopération chez les hommes, ni de volonté divine là dedans. La vie en societé n'est qu'un divertissement, au même titre que la guerre ou la chasse à coure. Et les hommes vivent simplement ensembles pour ne pas penser à leur condition de mortels. Pascal a donc un point de vue bien plus critique sur la vie en societé, qu'il voit comme une façon pour les hommes d'éviter la verité. Mais dans ces conditions, elle apparaît tout de même comme quelque chose de bénéfique pour l'homme.
Au contraire, on ne trouve que mépris chez Baudelaire pour ceux qui recherchent constamment les autres. Et encore plus pour ceux qui vont le