Shakespeare hamlet
Shakespeare (1564-1616) est un poète, dramaturge, comédien et actionnaire d’un théâtre. Il débute à l’age de 18 ans dans le monde théâtral. Il y a un décalage dans son succès entre moment d’écriture et moment où il est acteur.
Ces œuvres sont à la fois des poèmes (sonnet), des pièces historiques, comiques, tragédies et tragicomédie.
Il écrit Hamlet, un drame en 5 actes en 1600.
En quoi ce texte est-il d’inspiration baroque ?
I- Le procédé du théâtre dans le théâtre
Dès les 1eres lignes, les personnages de la pièce sont en train de parler et d’assister à une représentation théâtrale comme le montre le lexique du théâtre (« cette pièce » L’1, « le cœur » L’15 qui renvoie au pièce de l’Antiquité).
⇨ On constate que Hamlet, le roi, la reine et une certaines Ophélie sont spectateurs de la pièce « La Souricière » comme nous sommes nous-même spectateur de Hamlet : « La souricière » est enchâssée dans Hamlet. Ce procédé du théâtre dans le théâtre est une forme de mise en abîme qui est employé ici pour brouiller ou perturber les repères de sorte que le lecteur ou le spectateur peut hésiter devant la complexité de l’intrigue.
- réaction du roi pas tranquille qui ne se fait pas attendre (L’35 à 38) -> réaction du roi plutôt vivante. La conscience du roi pas tranquille : le spectacle auquel il assiste est la réplique de l’assassinat que le roi a commis sur le père d’Hamlet (« le tableau d’un meurtre commis à Vienne » L’9).
- En jouant sur la frontière réalité/illusion, permet à Hamlet de s’attaquer indirectement au roi en le provoquant à des allusions (« œuvre de fourbe » L’10, « Il empoisonne dans le jardin pour lui prendre ses Etats » L’32)
- Dans ce passage, le théâtre dans le théâtre est poussé à son maximum : le titre « la souricière » évoque un piège (qui se referme sur le roi).
⇨ Dans ce passage, Hamlet, à travers le procédé de la mise en abîme, manipule le roi : grâce à « la souricière », il va pousser le roi à révéler sa mauvaise