Si c'était vrai de marc lévy
Comment réagiriez-vous en découvrant au fond du placard de votre salle de bains une rayonnante jeune femme ?
L'histoire de Lauren et Arthur défie la raison. Cette jeune femme blottie dans le placard d'Arthur l'architecte n'est pas vraiment là. Ou plutôt elle est là, mais seul Arthur peut la voir ; pourtant elle n'est ni un esprit ni un fantôme, et si elle semble joliment réelle, parle, râle et sourit, son véritable corps est au cinquième étage de l'hôpital de San Francisco, en état de coma dépassé. Un accident de voiture, six mois auparavant. Dure journée pour Arthur. D'autant qu'on commence à le prendre pour un fou : il ouvre galamment la portière passager de sa voiture… à personne, parle tout seul dans l'ascenseur qui le mène à son bureau, tient des propos abracadabrants à son meilleur ami et associé, lequel, très inquiet, lui ordonne de se reposer quelques jours.
Ces vacances tombent bien pour Arthur parce que cette femme, cette entité, bref, Lauren, l'intéresse vivement. Depuis qu'elle est dans le coma, elle qui se passionnait pour son métier d'interne en médecine, elle qui avait voué sa vie aux autres, a vécu dans une liberté mais aussi une solitude absolues, parlant sans qu'on l'entende, regardant sans qu'on la voie, touchant sans qu'on la sente. Jusqu'à ce qu'Arthur emménage dans l'appartement qu'elle occupait avant l'accident, et où elle a fini par se réfugier.
Arthur veut comprendre comment l'esprit et le corps de Lauren peuvent s'être ainsi séparés. Il s'attelle à réunir les témoignages, études, recherches disponibles sur le coma dépassé, et aidé des connaissances médicales de Lauren, tente d'imaginer une issue à cette situation pour le moins étrange. En vain bien sûr : comment pourraient-ils résoudre un des plus grands mystères de la médecine ?
Mais une amitié se noue, faite de piques (Lauren a un humour cinglant), de fous rires et des récits de leur enfance. En trois semaines de ce bonheur paisible, ça y est,