Si c'est un homme
Si c’est un homme est un roman autobiographique de la fin du XXème siècle, écrit par Primo Lévi, un juif Italien qui a été arrêté en 1943 lors de la Seconde guerre mondial. Il va alors vouloir raconter dans Si c’est un homme ses années d’enfermement dans le camp d’extermination d’Auschwitz pour pouvoir témoigner de son expérience, de tous ce qu’il a vu. Nous allons étudier un extrait de ce roman, où Primo Lévi assiste à l’exécution d’un homme qui a voulu se révolter. Nous verrons si les prisonniers et les allemands restent des humains, dans un premier temps en montrant que les allemands et les prisonniers perdent de leur humanité puis en démontrant qu’ils sont tous de même des humains. Tout d’abord, nous allons montrer que les allemands et les prisonniers perdent leur humanité. En effet, à travers cet extrait nous pouvons voir une perte d’individualité de la part des prisonniers, mais aussi des allemands car il s’y trouve une opposition l-42 : « Nous voici dociles devant vous » où les pronoms personnels « nous » et « vous » s’oppose et mettent en évidence qu’il y a deux groupes distincts, les allemands et les prisonniers, il y a donc plus d’individualité et ils perdent leur humanité. Primo Lévi écrit l-32/33 : « les SS nous regardent passer d’un œil indifférent »; ce qui montre que les SS ont tous le même regard, ils perdent leur pensés personnelles et on peut alors se demander si ils restent des hommes. Des répétitions du pronom personnel « nous » l-29, montre une insistance sur le fait que les prisonniers procèdent en groupe, qu’il y a une perte d’individualité. On constate une opposition l-23 : « que de notre masse abjecte une voix se leva »qui oppose tous les prisonniers à un seul