Si je diffère de toi, loin de me léser, tu m'aime
« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. »
Antoine de Saint Exupéry
Texte de Amalia MOLINA présentée par le district Ile de France Ouest
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ème Convention nationale 28 Juin 2011 Poitiers Futuroscope
SI JE DIFFERE DE TOI, LOIN DE ME LESER, JE T’AUGMENTE
Bonjour !
Je m’appelle Amalia, et je voulais vous dire que si je diffère de vous, loin de me léser , je vous augmente .
C’est un aviateur qui l’a dit ; enfin, il devait vraiment avoir de grandes ailes …afficher plus de contenu…
Ainsi PARTAGEONS.
Nous avons besoin l’un de l’autre. C’est notre bonheur qui est en jeu. Solitude, tu fais mal, écueil sans fin, incolore, tu ne me parles pas ; et les rayons du soleil ne me touchent plus car personne n’est là pour les sentir avec moi. Main : tu m’es étrangère et cet écart entre les doigts me rappelle sans cesse que la nature l’a fait pour y placer une autre main, pour y glisser une autre solitude. Solitude, tu me détruis, et je pourrais être noire, jaune, blanche, rose, violette, différente au possible, à l’extrême, je ferais tout et pourtant je ne serais rien ; peinture moderne, tâches sur une toile délavée, j’ai froid ô moi que personne ne voit : si personne n’est là en effet pour …afficher plus de contenu…
Cessons de nous considérer comme des produits, économie informelle, stop : arrête le tapis roulant et que le grondement du train ne nous fasse plus peur, je ne veux plus voir placardé au fronton de nos vies Game Over.
Et si comme Voltaire j’avais une prière à adresser à Dieu, « Tu ne nous a point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps ne soient pas des signaux de haine et de persécution, que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ;