Si l'inconscient existe, sommes nous libres ?
Ce sujet nous pose le problème de la notion d’inconscient et de la place qu’il prend dans nos actions. En effet si l’on accorde de l’importance à la part d’inconscient qu’il existe en nous, alors nous pouvons imaginer que nous ne sommes pas responsables de nos actes. Cependant l’homme est d’abord considéré comme un être libre, qui se gouverne selon sa raison, en l’absence de tout déterminisme.
L’inconscient est il vraiment incompatible avec la liberté ? Est qu’il contredit cette même notion ? Dans quelle mesure l’inconscient s’oppose-t-il à la liberté ?
Nous sommes donc en droit de nous demander si l’inconscient réduit l’homme à la servitude. Admettre l’inconscient ne permet il pas de minimiser la portée de ses actes. Et pourtant, attester à l’inconscient n’est il pas une façon d’admettre notre liberté
A première vue l’inconscient et la liberté semblent incompatibles
Le concept de l’inconscient.
Selon Freud notre psychisme n’est pas entièrement dominé par la conscience. Il s’agit de « représentations qui existent dans la vie mentale, que nous ne percevons pas mais dont nous sommes prêts à admettre l’existence à partir d’autres preuves, d’autres signes » L’inconscient est divisé en deux instances : le ça et le moi.
Le ça : siège des pulsions primitives/désirs de l’homme.
Le surmoi : contenir les interdits reçus enfant. Rôle de conscience morale et rôle normatif.
2) la dépossession de soi-même.
La liberté exprime l’aspiration certainement la plus profonde de l’homme, à savoir d’être dépourvu de toute contrainte et d’obligation.
Mais si ce que l’on pense et fait dépendent de mobiles inconscients alors la liberté ne serait qu’une illusion.
Selon Spinoza nous nous croyons libres car nous sommes conscients de nos actions mais nous n’en connaissons pas les déterminismes.
De même selon Freud « il se produit en nous des actes psychiques qui pour être expliqué présupposent d’autres actes