« Si l’état est fort, il nous écrase ; si l’état est faible, nous périssons ».
Th. Hobbes
J'essayerai de suivre un plan en trois parties, qui est évidemment peu naturel pour un tel sujet, mais les correcteurs de la revue verte sont tant bornés qu'ils jugent mauvais le plan en deux parties : tout le monde n'a pas eu la chance d'être bien formé.... même si je suis loin d'être convaincu qu'un plan en deux parties sera considéré comme horresco referenspar le véritable correcteur. Mais le candidat pâtit là du monopole de la Revue d'études....
1/ Le sujet est d'apparence classique. En effet, on peut le traiter sous l'angle de laphilosophie politique classique, avec l'échelonnement suivant :
I / La nature ne favorise pas la société, (L'homme est un loup pour l'homme, Hobbes), il faut donc un contrat social (Rousseau) pour parvenir à un Etat fort qui régule cette société, le Léviathan Hobbesien, ou l'action du Prince de Machiavel.
II/ Toutefois, l'excès de pouvoir de l'Etat est une menace pour la liberté de l'homme (Locke, Traité du gouvernement civil) car dans l'Etat de nature, les hommes sont libres et égaux. Le pouvoir politique ne doit pas entraver cette liberté (libéralisme politique). IL faut donc des pouvoirs qui s'équilibrent (exécutif et législatif) auxquels Montesquieu ajoutera le judiciaire.
III/ Le XX° siècle a inventé les Etats totalitaires (communisme, nazisme), poussant à leurs extrêmes des idéologies politiques. Ils ont été critiqués par Aron ou A. Arendt. Des auteurs plus récents ont cherché à les dépasser, par exemple J. Rawls (Théorie de la justice) ou Léo Strauss.
Bon. Bof, en fait, car ça ne colle pas trop au sujet.
2/ Une autre façon de l'appréhender passerait pas les sciences politiques, en s'appuyant par exemple sur l'histoire institutionnelle de la France :
I/ La révolution française cherche à mettre à bas un pouvoir absolu, mais se résout dans l'empire bonapartiste, pouvoir