Sigmund freud- sur la psychanalyse
« Jones ajoute que l’expression ‘trouver son porc-épic’ devitn vite proverbiale dans le petit cercle psychanalytique. Freud avait déjà rencontré le porc épic dans les parerga et paralipomena de Schopenhauer donc il cite la parabole célèbre. En hiver, par grand froid, les porcs-épics se serrent les uns contre les autres. Mais leurs piquants les blessent mutuellement et chacun s’éloigne de son voisin. Puis le froid les rapproche à nouveau. Ainsi de suite. Ils n’ont de choix qu’entre deux souffrances. Trouveront-ils ? – trouvent-on jamais ?- la bonne distance ? » P.11-12
« Pourquoi par exemple, Freud insiste-t-il plus que de raison sur la part prise pa Breuer dans la découverte de la psychanalyse ? Pour payer une dette non réglée ? Peut-être. Mais plus sûrement pour prévenir une objection. Rattacher en effet trop explicitement la psychanalyse au nom propre Freud, en revendiquer la paternité exclusive risquerait fort de la discréditer comme science objective : elle pourrait n’être alors que la création d’un esprit singulier, le produit d’une imagination déréglée ! Mieux vaut l’inscrire dans une histoire […] »P.16
« Comme elle est capable de mettre l’auditoire de son côté, la très fameuse et saisissante image qu’avance Freud pour évoquer dans le présent (ici et maintenant) le refoulement et la résistance ! celle de cet importun qui fait intrusion dans une salle de conférence, y sème le désordre ; il rit, il braille. On le repousse( refoulement) ; il insiste, cherche à rentrer à nouveau (retour du refoulé) , alors on édifie un barrage contre la porte , assez solide pour contrer la pression (résistance) . Quelle trouvaille de figurer l’insistance du désir sous les traits de cet indésirable ! »P.17
« Freud n’a effectivement jamais soutenu que la sexualité était l’unique déterminant de nos actes et de nos pensées. Mais il a montré, par l’analyse et non par l’observation, que chacun de nos rêves, chacun de nos symptomes, et même nos théories, à