Tout être humain à une conscience qui lui donne la possibilité de prendre des décisions. Cette conscience est la clé fondamentale des choix de la vie de l’Homme. Cependant, il se peut que parfois nous ne comprenons pas l’origine de nos actes, ni leurs sens. Nous pouvons alors affirmer, que certains actes trahissent nos pensées. Une partie inconsciente existerait alors au fond de nous-même. C’est ce dont le psychanalyste Freud, à affirmer et à essayer de démontrer à travers des expériences sur des « Hystériques ». Il a alors supposé qu’il y avait dans l’appareil psychique humain, une partie dont l’Homme ignorait l’existence, cette partie appelée : Inconscient. Celui-ci regrouperait l’ensemble des pensées refoulées. Freud appelle alors le conscient le : moi, et l’inconscient le : ça. A partir de cela, nous pouvons donc affirmer que ces actes, dont nous ne comprenons pas le sens, viennent tout simplement d’une pensée que nous avons rejetée. Le conscient refoulerait donc ces pensées, ces pensées qui auraient le pouvoir de remettre en question tout acte ou toute décision au sein de notre existence. L’Homme serait alors, du point de vue Freudien, pas entièrement responsable de ses actes. Cependant, cette thèse ruine alors la morale...
En effet, l’inconscient remettrait donc en cause la responsabilité de l’acte de l’être humain. Dans ce cas, la morale serait seulement un mot vide ?

La morale est un ensemble des principes de jugement, de règles de conduites relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective. Mais, avec cette idée d’inconscient, cette morale est totalement remise en question. Chaque mauvais acte, que la morale jugerait de « mal », pourrait être « excusé » par l’hypothèse de l’inconscient.

Descartes, bien avant Freud, ignoré cette idée d’inconscient. Selon lui, cette théorie semblait impossible. Du point