Silas
«Notre publicité, c’est nos prix»
Depuis 1961, les frères Albrecht se sont partagé le marché allemand, la moitié sud ALDI Süd à Karl et la moitié nord ALDI MARKT à Theo.
Tout à commencer en 1913 avec l’ouverture de l’épicerie à Essen par la mère des deux frères.
Quand les frères Albrecht reviennent de la guerre, ils reprennent en 1948 l’épicerie maternelle. Ils ont déjà un objectif en tête: être moins chers que la concurrence.
Aldi n’est pas une entreprise quelconque: Aldi, c’est l’Allemagne; l’Allemagne, c’est Aldi. C’est aussi 100 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 54 milliards d’euros.
Les deux frères l’un est au nord, protestant plutôt humble et désargenté, l’autre est au sud, catholique et bon vivant. Ces différences se remarquent même entre rayons et gondoles.
La force d’Aldi est aussi de s’adapter aux conditions locales. Le concept de l’ultra-bon marché a été inventé par les frères Albrecht bien avant que les crises économiques et financières n’apparaissent.
Les produits vendus par Aldi sont dépourvus de toute marque. Aldisation signifie aussi pression sur les fournisseurs, méfiance à l’endroit des syndicats et supériorité des lois du marché dans tous les domaines.
En construisant leur empire, les deux frères ne cesseront jamais d’être animés par l’enthousiasme pour leur entreprise, d’une volonté de perfection infinie et d’une quête absolue d’économie.
Les clefs du succès :
- Le client se sert tout seul de ce dont il a besoin.
- Insérer une pièce pour libérer un caddie, comme tout client a envie de récupérer sa pièce, il ramène après usage son chariot là où il l’a pris, ce qui évite de devoir payer des salariées pour rassembler des caddies dans tout le parking.
- On économise sur tout: * l’aménagement * la décoration * le personnel
Alors que l’américain Walmart, par exemple, propose jusqu’à 50 000 articles, Aldi se contente de 1000 produits entassés sur de simple étagères.
Le client n’a le