Simon bolivar
Issu d’une famille descendant des premiers colons européens, Simón Bolívar participe de 1811 à 1814 à la guerre de libération du Venezuela, l’une des nombreuses colonies d’Espagne en Amérique latine.
Surnommé el Libertador (« le Libérateur »), Simón Bolívar devient en 1821 président de Grande-Colombie (constituée du Venezuela, de la Colombie et de l’Équateur actuels). En 1825, il devient président du Pérou et donne son nom à un nouvel État, la Bolivie.
Malgré son désir d’unifier l’ensemble du continent sud-américain, il doit renoncer au pouvoir au Pérou et en Bolivie en 1827 et il assiste à l’éclatement de la Grande-Colombie en trois républiques indépendantes : le Venezuela, la Colombie et l’Équateur. Il choisit de s’exiler en 1830, l’année de sa mort.
Malgré l’échec de sa politique d’unification, Simón Bolívar demeure un héros en Amérique latine.
Bolívar, Simón1 PRÉSENTATION
Bolívar, Simón (1783-1830), général et homme d’État sud-américain, surnommé el Libertador (« le Libérateur ») en raison de sa participation à la lutte pour l’indépendance de l’Amérique latine contre les forces espagnoles.
2 DE L’EUROPE À LA RÉVOLUTION
Né à Caracas (Venezuela), Simón Bolívar est issu d’une famille aristocrate créole fortement influencée par l’esprit anti-despotique et rationaliste des Lumières qui s’indigne du mépris de la communauté « blanche » laquelle, pourtant numériquement minoritaire, s’octroie tous les postes à responsabilité. Il n’est donc pas surprenant que Simón Bolívar est instruit par un précepteur marqué par le rousseauisme et, qu’à 16 ans, il part découvrir l’Europe. En France, en Espagne et en Italie, il s’imprègne de la philosophie des Lumières et de l’esprit révolutionnaire. Après un court retour au pays natal, il repart quatre ans et revient, en 1807, avec un projet téméraire : abattre le